Doha, Qatar – Quelque 14 000 participants, parmi lesquels des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des jeunes, ainsi que des représentants de la société civile, des syndicats et du secteur privé, se sont réunis cette semaine à Doha pour débattre des grands enjeux de notre temps : protection sociale, réduction des inégalités, travail décent et inclusion.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a dressé un constat préoccupant sur l’état des Objectifs de développement durable (ODD), affirmant que les progrès demeurent « trop lents, plusieurs cibles étant au point mort, voire en recul ».
« Trop de personnes sont laissées de côté », a-t-il averti, appelant la communauté internationale à renouer avec l’esprit de solidarité et de justice qui animait le premier Sommet social de Copenhague en 1995.
Près de trente ans après ce rendez-vous historique, le monde reste confronté à des fractures profondes : montée du chômage, persistance de la pauvreté, multiplication des conflits et aggravation des inégalités.
Face à ces défis, António Guterres a insisté sur la nécessité d’un nouveau contrat social mondial, fondé sur la dignité, la participation citoyenne et la justice.
« Le véritable développement ne consiste pas à assurer la prospérité de quelques-uns, mais à garantir un avenir équitable pour tous », a-t-il déclaré.
Le chef de l’ONU a également rappelé le rôle crucial des États dans la défense des valeurs démocratiques et la protection des droits humains, qu’il qualifie de « boussole morale » pour orienter les nations vers un avenir durable et inclusif.
« Les gouvernements doivent veiller à ce que les voix de toutes les personnes – quels que soient leur âge, leur origine ou leur parcours – soient entendues », a-t-il conclu.
Le Sommet social mondial de Doha 2025 se clôt sur une note d’engagement collectif, invitant les dirigeants du monde à traduire les paroles en actions concrètes pour que personne ne soit laissé pour compte.
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