Un tournant décisif vient d’être franchi dans le feuilleton minier opposant Axis Minerals à l’État guinéen. La société Alliance Guinéenne de la Bauxite, de l’Alumine et de l’Aluminium (AGB2A-GIC), filiale du groupe Guinea International Corporation, a obtenu l’autorisation officielle de reprendre ses activités, suspendues depuis mai 2025.
Cette décision marque la fin de sept mois de blocage, émaillés de tensions, de procédures et de multiples révélations relayées par WESTAF MINING. Malgré les réserves exprimées par SD Mining — opérateur actif sur les mêmes permis miniers depuis la période où les deux sociétés étaient partenaires — le ministère des Mines et de la Géologie a tranché en faveur d’AGB2A-GIC.
Un choix stratégique pour l’État
Selon nos informations, le département des Mines a choisi l’option jugée la plus rationnelle et profitable pour l’État guinéen : rétablir le statu quo ante. Concrètement, cela permettra à l’État d’encaisser directement les royalties provenant d’AGB2A-GIC et de SD Mining, sans passer par Axis Minerals. Cette dernière a vu son permis retiré après une décision administrative et poursuit désormais une procédure judiciaire à New York dans l’espoir d’imposer un arbitrage international.
Un protocole d’accord déjà signé
Un protocole d’accord signé par l’administrateur général d’AGB2A-GIC autorise la reprise immédiate des opérations sur le permis d’exploitation de Guinea Brain Touch (GBT), un périmètre où GIC et SD Mining sont toujours censés opérer conjointement. AGB2A-GIC, jusque-là paralysée, peut désormais redémarrer les activités.
Selon une source proche du dossier, ce protocole prévoit également qu’AGB2A-GIC pourra engager les opérations sur l’ex-permis d’Axis Minerals dès que 125 millions USD — soit la moitié des 250 millions USD prévus dans le cadre de l’accord — auront été versés au Trésor public.
SD Mining encore hésitante
Nos informations révèlent que SD Mining, entreprise à capitaux chinois, n’a pas encore apposé sa signature au nouveau protocole. Son hésitation soulève des interrogations : combien de temps cette posture pourra-t-elle être maintenue alors que le processus de reprise est déjà enclenché ?
3 000 emplois préservés
Cette avancée majeure permet de relancer les opérations d’une entreprise guinéenne reconnue pour son expertise dans le secteur minier. À la clé : la sauvegarde d’au moins 3 000 emplois directs et indirects, un signal fort dans un contexte économique sensible.
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Titre: www.guineemining.info
source: Westaf

