Il est des scènes qui dépassent le poids des mots. Ce jour-là, à Oulada, ce n’est pas le Ministre du Plan et de la Coopération internationale qui foule le sol ancestral, mais le fils du terroir, l’héritier d’une mémoire, l’enfant de Banko, de Dabola, de Oulada : Ismaël Nabé.
Sans escorte, sans artifice, loin du protocole, il s’installe à même le sol auprès de ses tantes : la grande sœur de son père et ses deux cadettes. Le regard inquiet, les mains tremblantes d’affection, elles refusent de le laisser repartir. Ce n’est plus le ministre qu’elles voient, mais l’homonyme de leur père, ce fils qui porte en lui le sang, les valeurs et la continuité d’un lignage respecté. Le sang ne ment pas, dit-on. Et ce jour-là, ce sang a parlé avec émotion, force et vérité.
En pleine campagne référendaire constitutionnelle, la présence d’Ismaël Nabé à Oulada a été un signal fort. Ce n’était pas qu’un retour aux sources, c’était un acte de foi, une déclaration silencieuse mais puissante : la politique se gagne aussi par la proximité, par l’authenticité, par l’écoute.
Oulada, carrefour stratégique entre la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée forestière, devient aujourd’hui un pivot dans les équilibres électoraux. Plusieurs figures politiques majeures en sont issues. Pourtant, c’est Ismaël Nabé que le peuple appelle. Son enracinement, sa loyauté au président Mamadi Doumbouya, son engagement constant dans la dynamique du changement, font de lui un pilier incontournable.
Le référendum constitutionnel fut une victoire. Mais cette victoire fut avant tout humaine, portée par un homme de devoir, de parole et de cœur. Aujourd’hui, alors que le destin national s’écrit à nouveau dans les urnes, Oulada appelle son fils. Et son fils répond présent.
*Car entre les tantes et leur neveu, entre le peuple et son serviteur, entre la tradition et la République, il existe un lien : celui du sang, du respect, de la fidélité. Et ce lien, nul ne peut le briser.* *Parce que le sang ne ment pas. Parce que l’histoire ne s’écrit pas sans mémoire. Parce que l’avenir se gagne dans la loyauté.*
*Billy KEITA citoyen en médiation mais passif.*

