Face à l’urgence climatique, le constat du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) est sans appel : le monde n’investit pas assez, ni assez vite, dans l’adaptation aux changements climatiques. Le Rapport 2025 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière d’adaptation alerte sur les conséquences humaines, économiques et environnementales d’un retard prolongé.
Les chiffres sont inquiétants. Alors que les catastrophes naturelles se multiplient — sécheresses, inondations, vagues de chaleur, cyclones — des millions de personnes voient leur sécurité alimentaire, leur santé et leurs moyens de subsistance menacés. Le PNUE rappelle que chaque dollar investi aujourd’hui dans l’adaptation permettra d’éviter des pertes bien plus lourdes demain.
« Investir maintenant, c’est sauver des vies, préserver nos économies et renforcer la résilience de nos sociétés face aux chocs climatiques à venir », souligne le rapport.
Les pays en développement, souvent les plus exposés aux impacts du dérèglement climatique, demeurent ceux qui reçoivent le moins de financements pour s’y adapter. Cette injustice climatique appelle une réponse urgente et collective.
Le PNUE exhorte ainsi les gouvernements, les institutions financières et le secteur privé à accélérer les investissements dans les infrastructures vertes, l’agriculture durable, la gestion de l’eau et la prévention des risques naturels.
Parce que repousser l’action, c’est multiplier les coûts et les souffrances, le message est clair :
Le moment d’investir dans l’adaptation aux changements climatiques, c’est maintenant.
Pour en savoir plus, consultez le rapport complet : Rapport 2025 du PNUE sur l’écart d’adaptation
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