À la veille du lancement officiel des 16 Jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a tenu à rappeler une réalité trop souvent sous-estimée : la violence en ligne est une violence à part entière.
Qu’il s’agisse de harcèlement, de menaces, d’intimidation, de chantage numérique ou de diffusion non consentie de contenus, les agressions virtuelles se multiplient à grande vitesse, affectant particulièrement les femmes, les jeunes filles et celles et ceux qui défendent les droits humains.
Le chef de l’ONU appelle ainsi toutes et tous à briser le silence autour de ces nouvelles formes de violences : « Nous devons nous lever, parler et agir pour empêcher que la violence numérique ne devienne une norme tolérée. »
Pour renforcer cette mobilisation, des centaines de Volontaires des Nations Unies œuvrant en Asie centrale, en Afrique et dans les États arabes se préparent à intensifier leurs actions de sensibilisation. Leur engagement consiste à :
informer les communautés sur les dangers et les impacts de la violence numérique ;
soutenir les victimes et les orienter vers les mécanismes de protection ;
promouvoir un usage responsable et sécurisé des plateformes numériques ;
inciter les autorités et les entreprises technologiques à renforcer les mesures de prévention.
À l’heure où les espaces virtuels occupent une place centrale dans la vie sociale, professionnelle et politique, l’appel de l’ONU résonne comme une urgence.
La violence numérique ne doit plus rester invisible : elle doit être combattue avec la même détermination que toute autre forme de violence.
