À l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, célébrée ce 17 novembre, les acteurs de la santé à travers le monde rappellent qu’il s’agit d’un cancer évitable, détectable et guérissable. Pourtant, il continue de tuer près de 350 000 femmes chaque année, principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où l’accès à la prévention et aux soins reste limité.
Ce fléau, largement évitable, demeure l’un des cancers les plus meurtriers chez les femmes, alors que des outils efficaces existent : la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), le dépistage régulier et un traitement précoce.
Pour parvenir à l’élimination du cancer du col de l’utérus d’ici 2030, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fixe trois objectifs clés :
90 % des filles vaccinées contre le HPV avant l’âge de 15 ans
70 % des femmes dépistées à 35 ans et à 45 ans
90 % des femmes diagnostiquées avec des lésions précancéreuses ou un cancer traitées rapidement et efficacement
Ces trois piliers — vaccination, dépistage et traitement — constituent une stratégie mondiale ambitieuse mais réalisable, à condition que les pays renforcent leurs systèmes de santé et mobilisent leurs communautés.
En ce jour de sensibilisation, les organisations internationales et les acteurs locaux de la santé réitèrent un message fort : l’élimination du cancer du col de l’utérus est possible. Elle exige toutefois la volonté politique, l’engagement communautaire et un accès équitable aux services de prévention et de soins.
Alors que des millions de vies peuvent être sauvées, il est essentiel d’intensifier les efforts. Ensemble, faisons de l’élimination du cancer du col de l’utérus une réalité.
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