Arrivé à la tête du Syli National avec la lourde responsabilité de relancer une équipe en quête de repères, Paulo Duarte a rapidement imprimé sa marque. En quelques rencontres, la sélection guinéenne affiche un visage plus rassurant, une meilleure cohésion et une organisation tactique plus lisible. Les résultats, sans être spectaculaires, laissent entrevoir une dynamique positive et nourrissent l’espoir des supporters.
Mais derrière ces signaux encourageants se cache une situation pour le moins troublante. Selon des sources concordantes, le sélectionneur national n’aurait toujours pas perçu son salaire depuis sa prise de fonction, cumulant aujourd’hui près de cinq mois d’arriérés. Une réalité difficilement compréhensible dans un contexte où les ambitions sportives sont affichées avec insistance.
La Guinée aspire à franchir un cap sur la scène continentale. La Coupe d’Afrique des Nations demeure un objectif majeur, et le public rêve de voir le Syli National rivaliser durablement avec les grandes nations africaines. Toutefois, ces aspirations se heurtent à une contradiction majeure : comment bâtir un projet solide lorsque l’encadrement technique évolue dans l’incertitude financière ?
Dans le football moderne, la performance ne se limite plus au talent des joueurs. Elle repose aussi sur la stabilité, le professionnalisme et le respect des engagements contractuels. Le non-versement des salaires, en particulier à un sélectionneur national, affaiblit la crédibilité de toute la chaîne sportive et risque, à terme, d’impacter la sérénité du staff et les résultats sur le terrain.
Si la Guinée veut véritablement transformer ses ambitions en succès, elle devra joindre l’acte à la parole. Le respect des contrats et la considération du travail accompli constituent des fondations indispensables pour construire une équipe compétitive, capable de porter haut les couleurs nationales sur la scène africaine.
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