Conakry, le 12 novembre 2025 – Dans le long et sinueux parcours du mégaprojet Simandou, rares sont ceux qui ont su concilier discrétion et efficacité. Parmi eux, un nom s’impose aujourd’hui avec une reconnaissance silencieuse mais profonde : Djiba Diakité. L’homme qui, sans bruit, a su transformer un rêve national en une réalité palpable.

Il est de ces hommes que l’histoire finit toujours par réhabiliter. Ceux qui parlent peu, mais agissent avec détermination. Ceux qui préfèrent la profondeur de l’action au vacarme des mots. Si certains séduisent par l’éloquence, lui a conquis par les résultats. Simandou, ce projet colossal qui redessine la carte économique de la Guinée, porte en partie sa signature invisible mais indélébile.

Certes, Djiba Diakité a connu les tempêtes. Il a été jugé, critiqué, parfois incompris, souvent accusé devant le tribunal des hommes prompts à convaincre par la parole. Mais pendant que d’autres manient la langue de Molière pour briller, lui maniait la rigueur, la méthode et la stratégie pour construire.
Dans le sillage de ce projet historique, Djiba Diakité incarne cette génération de technocrates que l’on pourrait appeler, à juste titre, les “Karl Marx de la vie concrète” – ceux qui façonnent, pierre après pierre, le développement réel des nations.

Aujourd’hui, la Guinée entre dans une nouvelle ère grâce à Simandou, et le pays ne saurait oublier le rôle majeur de cet homme discret, méthodique, profondément attaché à la réussite collective.
Oui, l’histoire a toujours raison des hommes timides, car leurs œuvres parlent à leur place.

Et en ce jour où Simandou s’élève au rang de fierté nationale, la Guinée te dit merci, Djiba Diakité.
