Alors que les conflits armés se multiplient, que les violences persistent et que les effets dévastateurs des changements climatiques s’intensifient, les enfants demeurent les premières victimes de ces crises simultanées. Leur sécurité, leur santé et leur avenir sont aujourd’hui gravement menacés, alertent plusieurs organisations internationales.
Dans de nombreuses régions du monde, les conflits exposent les plus jeunes à des risques accrus : déplacements forcés, interruption de la scolarité, violences physiques et psychologiques, ainsi qu’un accès limité aux services essentiels. À ces menaces directes s’ajoutent les impacts croissants du dérèglement climatique — inondations, sécheresses, insécurité alimentaire — qui aggravent la vulnérabilité des familles et fragilisent davantage les droits fondamentaux des enfants.
Face à cette situation alarmante, les dirigeants mondiaux ont réaffirmé leur engagement à protéger chaque enfant, sans discrimination. Cet engagement, inscrit dans les conventions internationales, impose des actions urgentes pour garantir la survie, la protection et le développement harmonieux des plus jeunes.
Mais les déclarations ne suffisent plus. Le temps est venu de traduire ces promesses en actes concrets : investissements dans les systèmes de protection sociale, renforcement de l’accès à l’éducation, prévention des violences, appui aux communautés touchées par les catastrophes climatiques et mise en place de politiques résilientes capables de protéger les enfants dans un monde en mutation.
S’assurer qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte n’est pas seulement une obligation morale, c’est un impératif pour bâtir des sociétés stables, sûres et prospères. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité est appelée à tenir parole. Le futur des enfants — et celui du monde — en dépend.

