Le commerce illégal d’espèces sauvages demeure l’une des plus grandes menaces pesant sur la biodiversité mondiale. Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui en danger d’extinction, fragilisées par la destruction de leurs habitats, les changements climatiques et, de manière alarmante, par un trafic organisé qui alimente des marchés clandestins à grande échelle.
La semaine prochaine, tous les regards seront tournés vers l’Ouzbékistan où se tiendra la 20ᵉ Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Cette réunion majeure rassemblera des délégués venus du monde entier afin de débattre et de statuer sur les réglementations qui encadrent le commerce international de plus de 40 900 espèces protégées.
Au cœur des discussions : le renforcement des mesures de protection, l’inscription de nouvelles espèces menacées aux annexes de la CITES, mais aussi la lutte contre les réseaux criminels responsables du trafic de faune et de flore sauvages. Les décisions prises lors de cette rencontre pourraient jouer un rôle déterminant pour la survie de nombreuses espèces emblématiques, dont certaines sont déjà au bord de l’extinction.
Les enjeux sont considérables. Les États membres devront trouver un équilibre entre la conservation de la biodiversité, les impératifs économiques et les réalités locales des communautés qui dépendent, parfois, du commerce légal de certaines espèces.
Dans un contexte mondial marqué par une perte accélérée de biodiversité, la CITES demeure l’un des outils internationaux les plus essentiels pour freiner l’érosion du vivant et préserver l’équilibre écologique de la planète.
Pour suivre les résultats et les annonces de cette conférence internationale, rendez-vous sur #CITESCoP20.
