Boké, 17 septembre 2025 – Un parfum de scandale secoue de nouveau la préfecture de Boké. L’ONG Action pour le Développement Communautaire (ADC) a interjeté appel ce mardi 16 septembre, après le rejet par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Boké d’un dossier explosif visant M. Mahmoud Chebaro, représentant de la société Bedros Company.
D’après les révélations de l’ADC, M. Chebaro aurait planifié et ordonné des actes criminels – allant jusqu’à des tentatives de meurtre et d’assassinat – dans le but d’écarter ses concurrents et d’obtenir l’exclusivité du marché lié à l’ex-Bolloré au port de Kamsar.
Des preuves accablantes existeraient : enregistrements sonores de la planification, transferts d’argent et documents compromettants. Une partie de ces éléments est déjà entre les mains de notre rédaction.
Pourtant, malgré la gravité des accusations, le TPI de Boké a décidé de laisser M. Chebaro en liberté. Une décision qui provoque colère et indignation au sein de la communauté de Boké, où beaucoup y voient un déni de justice et une prime à l’impunité.
« Nous ne pouvons pas accepter qu’une affaire aussi grave soit étouffée », confie un membre de l’ONG, déterminé à aller jusqu’au bout de la procédure. L’ADC espère que la juridiction d’appel examinera enfin toutes les pièces du dossier et que la vérité éclatera au grand jour.
En attendant, la tension est palpable dans tout Kakandé. Habitants et acteurs économiques redoutent les conséquences de ce dossier sensible sur la stabilité sociale et le climat des affaires dans la région.

