Chaque 21 septembre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de la paix, un moment privilégié pour rappeler l’importance du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la non-violence dans la construction d’un avenir commun.
À cette occasion, l’attention s’est portée sur le travail de Stefan Schlotter, expert du Centre pour les opérations internationales de paix (ZIF, Allemagne) et juge international auprès de la Cour pénale spéciale (CPS) en République centrafricaine.
« La CPS a pour mission de poursuivre les violations les plus graves des droits de l’homme et les crimes relevant du droit international, contribuant ainsi à la justice, à l’État de droit et à la paix en République centrafricaine », a-t-il rappelé.
Créée pour juger les crimes commis depuis 2003, la CPS se compose de 25 juges — dont 13 nationaux et 12 internationaux. Avec le soutien de l’Union européenne, de l’Allemagne et de plusieurs autres partenaires, cette juridiction hybride poursuit sa mission avec détermination.
Son objectif est clair : rendre justice aux victimes, renforcer l’État de droit et poser les bases d’une paix durable en Centrafrique.
En ce jour symbolique, le message est universel : la paix ne peut s’imposer sans justice ni solidarité. Elle se construit à travers l’engagement des États, des institutions et des citoyens, convaincus que seule la coopération permet de bâtir un monde plus sûr.

