Washington, 7 août 2025 —
Dans une interview exclusive accordée à l’émission The World Over sur EWTN, le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a défendu avec fermeté les récentes décisions de son département, notamment en matière de visas, de lutte contre l’antisémitisme, ainsi que l’implication des États-Unis dans plusieurs accords de paix internationaux.
Un dépôt de garantie pour lutter contre les abus de visa
Interrogé sur l’instauration d’un programme pilote imposant une caution de 10 000 dollars (5 000 dollars pour les enfants) pour certains visiteurs étrangers, Rubio a précisé que cette mesure vise les ressortissants de pays affichant un taux élevé de dépassement de durée de visa.
« Ce n’est pas une politique généralisée. Mais dans certains pays, un trop grand nombre de personnes viennent ici légalement, puis restent illégalement. Cette caution est un levier pour les inciter à repartir », a expliqué le chef de la diplomatie américaine.
Selon lui, cette approche innovante ne réglera pas tous les problèmes migratoires, mais elle permettrait de responsabiliser davantage les voyageurs et de réduire la part importante de migrants devenus illégaux après expiration de leur visa.
Liberté d’expression : les limites du visa étudiant
Rubio a également abordé la question sensible des visas étudiants, affirmant qu’ils peuvent être révoqués lorsque les bénéficiaires tiennent des discours jugés contraires aux intérêts des États-Unis, notamment à caractère antisémite. Il faisait ici référence à une procédure judiciaire intentée par un groupe de défense de la liberté d’expression.
« Les visas étudiants ne sont pas un droit constitutionnel. Ce sont des privilèges accordés sous conditions », a-t-il martelé.
« Si une personne tient aux États-Unis des propos qui, s’ils avaient été connus avant son entrée, lui auraient valu un refus de visa, alors il est parfaitement légitime de le révoquer. »
Il a cité en exemple un étudiant ayant exprimé son soutien aux événements du 7 octobre, qualifiés par Rubio de « justification inacceptable d’un acte de violence ».
Paix mondiale : une diplomatie offensive au service de la stabilité
Sur le plan international, Rubio a mis en avant le bilan diplomatique de l’administration actuelle à mi-mandat. À ses yeux, les initiatives menées par le président Trump en personne ont été décisives pour mettre fin à plusieurs conflits anciens.
« Nous avons réussi à faire signer des accords de paix entre la RDC et le Rwanda, entre le Cambodge et la Thaïlande, ou encore à apaiser les tensions entre l’Inde et le Pakistan », a-t-il détaillé.
« Le président s’implique directement. Quand il appelle les dirigeants en leur disant qu’aucun accord commercial ne sera possible tant que la guerre continue, cela change tout. »
Il a souligné que 49 chrétiens ont récemment été tués au Nigeria par des extrémistes islamistes, insistant sur la nécessité pour les autorités nigérianes de faire de cette lutte une priorité absolue.
La frappe sur l’Iran : précision, sang-froid et objectif clair
Enfin, Rubio a apporté un éclairage sur la manière dont le président a pris la décision d’ordonner une frappe ciblée contre l’Iran.
« Ce n’était pas un acte pour déclencher une guerre, mais au contraire pour désamorcer une escalade », a-t-il affirmé.
« L’opération était planifiée avec rigueur, exécutée calmement, et l’objectif a été atteint sans dérapage. »
Une vision de fermeté assumée
Marco Rubio a ainsi affiché sans détour une politique extérieure et migratoire basée sur le réalisme, la fermeté et l’efficacité. Dans une Amérique en quête de sécurité, de paix mondiale et de souveraineté migratoire, le Secrétaire d’État incarne une ligne dure mais assumée, fidèle à la doctrine d’un président Trump plus que jamais engagé sur tous les fronts.
#USembasy

