Trois sociétés minières qui évoluent dans l’or seraient sur le point d’être fermées. Ce risque de fermeture fait suite aux différentes persécutions de l’administration qui n’a rien à avoir dans l’exécution des règlements liées au code minier en Guinée. Selon nos sources, un courrier serait déjà déposé dans ce sens au département des mines ce mercredi 24 Janvier pour information. La menace de fermeture plane notamment sur les sociétés minières GGE évoluant à Siguiri et GBG, NJMC à Mandiana.
Les raisons évoquées sont liées à la production aurifère qui serait depuis plus de deux semaines à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Cela est fait sur la demande de l’administration minière. Sauf que les commanditaires semblent ignorer ou font plutôt fi des conséquences désastreuses de tels actes qui risque de nuire le bon fonctionnement des sociétés concernées et pire les dommages collatéraux. En ligne de mire il y a des sociétés mais aussi de l’Etat guinéen qui sont menacés sans compter d’autres intérêts que les dirigeants du département des Mines connaissent parfaitement.
Dans la même lancée, toujours en termes de conséquences, plus 7000 (7 mille emplois) et prestations ne tiennent que sur un fil qui va bientôt se couper.
Et comme on le sait tous, le chômage augmente la frustration et conduit inéluctablement aux manifestations.
Si les dirigeants de ces sociétés minières disent ne pas souhaiter en arriver là pour éviter des ennuis au pays, l’Etat de son côté, notamment le ministère des Mines et de la Géologie doit faire preuve de circonspection. « Ce n’est pas une leçon qu’on donne, mais on s’inspire plutôt de ce qui s’est produit dans certaines localités dans un passé récent » se souviennent déjà les spécialistes des derniers remous dans les sociétés minières.
En tout cas, apprenons à respecter les propos du Président Général corps d’Armées Mamadi Doumbouya qui, depuis son arrivée au pouvoir ne fait qu’appeler à la concertation, au dialogue et à la bonne compréhension entre, d’une part les guinéens, et d’autre part, entre les guinéens et les investisseurs. Quels propos sages !
Amadou M. Diallo
